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26 janvier 2007 5 26 /01 /janvier /2007 13:42
 

 LA GRANDE MASCARADE DE L'INTERET GENERAL SUR LA ZAC DU CLOS AUX BICHES


 

 

L’intérêt général se situe, depuis plus de deux cents ans, au cœur de la pensée politique et juridique française. L’intérêt général est regardé comme la pierre angulaire de l’action publique, à savoir ; « il faut des logements à Noisy le Grand, au non de l’intérêt général ». La messe est dite, résidents des Bas Heurts veuillez dégager.

Certains Noiséens bien pensant, voudraient même nous expliquer  sur les registres d’Enquêtes Publiques, que l’intérêt général exige le dépassement de nos intérêts particuliers. Dans le cas contraire, nous serions des nantis et de  mauvais citoyens.

 
Cette notion d’intérêt général qui confère à l’autorité publique des prérogatives exorbitantes, est contestée maintenant dans un rapport d’étude publié par le Conseil d’Etat. Il met l’accent sur les risques politiques que fait courir un tel projet à la société civile et aux libertés individuelles. Ce phénomène s’en trouve encore aggravé par la mise en cause de la légitimité de l’Etat, ainsi que de sa capacité à faire prévaloir un véritable intérêt général. Aujourd’hui, le problème du logement social en est une parfaite illustration, puisque nous constatons tous, que s’il y a en France une crise du logement, il n’y a pas une crise de l’immobilier puisque vous pouvez même acheter votre appartement dans une banque. En fait, en dehors des discours de politiques générales, si l’Etat veut véritablement entamer le grand chantier du logement  en France et en Ile de France plus particulièrement, il doit céder gratuitement ses terrains (gares, casernes, délaissés d’autoroute, etc,…), afin que les bailleurs sociaux puissent construire des logements en locatif ou en accession réellement sociable à des prix raisonnables, et ainsi donner accès aux logements aux plus défavorisés.

A Noisy le Grand, l’Etat (EPA MARNE) dispose sur Mailles Horizon de 14 ha de foncier en friche depuis 19 ans. C’est bien la preuve factuelle, que l’Etat a beaucoup de mal à adapter, tant ses missions que son mode de fonctionnement. Conjointement, sur le secteur mitoyen des Bas Heurts, vous trouvez une Municipalité qui veut construire 1500 logements collectifs en expulsant 70 familles, dont 20 qui ont entre 70 et 92 ans, sous prétexte qu’il faut des logements sociaux alors que nous savons tous qu’il sera construit des logements intermédiaires, et que les plus démunis de Noisy le Grand ne pourront jamais y accéder. Mais voilà, sur Mailles Horizon afin d’accroitre le « pseudo prestige » de la Ville, M. le Maire Michel Pajon (PS), souhaiterait encore construire 350 000 m² de bureaux, en livrant ces terrains aux investisseurs immobiliers, qui sont encore une fois les filiales des banques , ou parfois  siègent au Conseil d’Administration de la SOCAREN.

Enfin, signalons qu’actuellement sur les 24 000 logements de Noisy le Grand, il existe très précisément 9,5% de logements vacants, soit 2280 logements, alors ?

Monsieur le Préfet de Seine Saint Denis, depuis le 13 juillet 2006, vous disposez de la Loi n° 2006 - 872, portant engagement national pour le logement. Il est de votre devoir de mobiliser de la ressource foncière pour faciliter, entre autre, sur les terrains publics la réalisation de logements sociaux (voir en annexe). Pourriez-vous prendre vos responsabilités, car dans la négative et pour toutes ces raisons, l’Etat ne  susciterait plus l’adhésion des citoyens. En ce moment, la croyance de l’intérêt général se trouve ébranlée, de profondes mutations sont nécessaires, tant dans les modes de formulation de l’intérêt général que dans les méthodes qui concourent à sa mise en œuvre. La notion d’intérêt général doit évoluer en fonction des besoins sociaux à satisfaire et des nouveaux enjeux auxquels est confrontée la société. Si de nouvelles demandes s’expriment aujourd’hui, qui traduisent l’aspiration légitime des citoyens à obtenir plus de sûreté personnelle, plus de sécurité face aux risques d’exclusion, nous pensons que le caractère évolutif du concept d’intérêt général n’empêche d’ailleurs pas le rattachement aux principes généraux, garantissant le respect des valeurs individuelles consensuelles des habitants des Bas Heurts, inhérentes à la poursuite de l’intérêt général.

Face à la crise qui affecte aujourd’hui la notion d’intérêt général, le remplacement chaque fois que possible des procédures de contraintes, par des procédures de conviction, pourrait constituer une voie de solution permettant à la décision publique de retrouver une nouvelle légitimité. Que la procédure de concertation devienne opposable, et prenne toute sa signification dans le processus, contrairement à ce que nous avons pu vivre à Noisy le Grand, ou, malgré 92% d’opposition au projet, M. le Maire n’a absolument pas  amendé son projet initial pharaonique.

En conclusion, Messieurs les Commissaires Enquêteurs, sur ce projet de la ZAC du Clos aux Biches, il n’y aurait pas d’intérêt général, il y aurait tout simplement les intérêts particuliers des investisseurs immobiliers, mis en exergue par une gouvernance Municipale complaisante, sur le dos des habitants des Bas Heurts qui seraient les victimes de dégâts collatéraux.


Noisy le Grand le : 26 janvier 2007.

 

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21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 23:00

Le vent de l’histoire n’a jamais été en faveur du quartier des Bas-Heurts. C’est une zone laboratoire ou les municipalités successives ont joué les apprentis sorciers et cela depuis près d’un demi siècle. Nous sommes les otages du système, comment faire pour sortir du labyrinthe, de ce cauchemar.
 
Lors d’un reportage de FR3 le 18 juin 2005 à notre domicile, j’ai retracé l’historique du quartier.
- Emprise pour l’autoroute A87 (échec)
- Création d’une AFUA, 10 ans de guerre (échec)
Et maintenant, l’apothéose expropriation de 70 pavillons et 17 entreprises. Construction de 1500 logements collectifs etc... sur 9,5 hectares environ soit un total de 5000 à 6000 habitants.
 
Nous sommes contre ce projet pharaonique qui va engendrer des problèmes de circulation, de stationnement, d’écoulement des eaux, saturation des transports Bus, RER et voitures, effet de serre du à une concentration intense (voir le film AL GORRE afin de prendre conscience de la situation).
 
Voulons nous refaire les erreurs du passé par un 2ème Pavé Neuf, Butte Verte… ou de certaines villes de Seine Saint-Denis.
 
Une densification à outrance est néfaste au bien-être d’une population. Par contre, il serait possible de répartir les 1500 logements sociaux dans notre ville (Bas-Heurts, bords de Marne, les Richardets…) que de faire une fixation sur notre quartier. Bien évidemment nous sommes près des transports (800m), donc secteur idéal pour les logements résidentiels. Les personnes qui recherchent un logement social à des prix compétitifs, ne se préoccupent pas d’être à 800m d’une gare RER, elles désirent un toit et rien d’autre.
 
A l’horizon 2010, 120000 logements sociaux devraient être construits. Effectivement, c’est possible si toutes les communes participent à l’opération pour obtenir le quota des 20% , verser une amende n’est pas un acte de solidarité.A Noisy le Grand nous avons largement dépassé le quota (25%) Où est l’urgence ?…
 
Ce projet n’est pas compatible avec le plan BORLOO, les orientations du SDRIF, non respect du code de l’urbanisme Art 311.1. Création de ZAC possible pour les quartiers insalubres ou impropres à l’habitation. Impossible en zone pavillonnaire (urbanisée et viabilisée). En conclusion : sauvegarde du bâti existant, même problème que la ZAC du Clos Saint-Vincent où 20 pavillons environ ont été sauvegardés.
 
Pour notre quartier, il y a d’autres solutions alternatives, plus cohérentes et surtout plus humaines.
-Sauvegarder le tissu pavillonnaire existant.
-Réduction de certains terrains dont la configuration est incompatible avec la nouvelle structure.
-Construction des maisons dites BORLOO et quelques collectifs R+3 et R+4 avec mixité sociale, des parkings, des espaces verts, des commerçants (notre contre projet élaboré par des étudiants en architecture de la Villette est très cohérent pour l’aménagement de ce quartier).
La Fondation Abbé Pierre a toujours été pour la construction de logements sociaux et la réhabilitation des logements vides et des bureaux et non pour la destruction des pavillons qui auraient des conséquences dramatiques, en particulier pour les personnes âgées : détresse, manque de repaires, état dépressif, déstabilisation, angoisse etc… trois infarctus dont un décès.
 
CONCLUSION : OUI nous avons toujours été pour l’aménagement du quartier des Bas-Heurts NON pour la destruction totale.
 
 
Charles MALGAT                                  
Membre des Commissions du nouveau SDRIF
Ex. Syndic AFUA

Marinette MALGAT


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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:53
 
 
 
JE ME PERMETS DE FAIRE ECHO AUX COMMENTAIRES DEJA DEPOSES.
 
EN EFFET EN TANT QUE NOISEENNE DEPUIS 15 ANS MAIS CONNAISSANT NOISY LE GRAND DEPUIS UNE TRENTAINE D’ANNEES J’AI PU VOIR SON EVOLUTION AU FIL DES ANNEES.
 
CE PROJET SUR LE SECTEUR DE LA VARENNE-LES BAS HEURTS EST TOUT SIMPLEMENT INACCEPTABLE EN L’ETAT. CELUI-CI S’APPARENTE, ET JE PESE MES MOTS, A UNE VERITABLE RAZZIA SUR LES BIENS ET LES VIES DES HABITANTS DE CE QUARTIER.
 
ON NOUS PARLE DE CONCERTATION : C’EST FAUX SINON LA MUNICIPALITE AURAIT REVU SA COPIE ET PRIS EN COMPTE L’AVIS DES NOISEENS PENDANT CETTE PHASE DITE DE CONCERTATION. AU CONTRAIRE « BIEN QUE L’ON TROUVE CE QUARTIER CHARMANT ON N’AURA PAS D’ETAT D’AME A RASER LES PAVILLONS » (entendu au cours des réunions dites publiques dans une salle exigue)
 
ON NOUS PARLE D’INTERET GENERAL : JE NE VOIS LA QUE BEAUCOUP D’INTERETS PARTICULIERS ENTRE PROMOTEURS, AGENCES IMMOBILIERES, ETC… ET BIEN QU’EFFECTIVEMENT LA QUESTION DU LOGEMENT SOIT UN PROBLEME A NE PAS ELUDER, IL ME SEMBLE QUE MR LE MAIRE DE NOISY LE GRAND A SUCCOMBE AUX SUPPOSES CHARMES ET ARTIFICES D’UNE POLITIQUE A LAQUELLE IL EST LE SEUL A CROIRE : ON RASE TOUT ON RECONSTRUIT !
 
LES ARCHITECTES ET URBANISTES EN PHASE AVEC L’EVOLUTION DES VILLES ET DE NOTRE SOCIETE REFUTENT TOTALEMENT CE SCHEMA ET PRECONISENT PLUTOT UNE URBANISATION DOUCE EN CONSTRUISANT DANS LES QUARTIERS DEJA EXISTANTS.
 
QUID DES FAMILLES RESIDANT DANS CE QUARTIER ?
 
MES PROPRES ENFANTS ONT ETE EN NOURRICE DANS CE QUARTIER QUEL ARRACHE CŒUR POUR EUX DE VOIR QUE LA MAISON ET LE JARDIN Où ILS ONT JOUE, RI, COURU, PLEURE, DORMI, GOUTE, FAIT LEURS DEVOIRS, DESSINE, FETE LEURS ANNIVERSAIRES, CUEILLI DES CERISES,DES NOIX, (à l’origine du nom de Noisy le Grand), GUETE LE RENARD…. A ETE RASEE, RAYEE DE LA CARTE !
 
JE CROIS ET J’ESPERE QUE VOTRE INDEPENDANCE DE REFLEXION ET DE DISCERNEMENT MENERONT AU REFUS DE CE PROJET TEL QU’IL EST PRESENTE ET QUE VOUS DONNEREZ AUX NOISEENS LOPPORTUNITE ET LA CHANCE DE VOIR CE QUARTIER ET LES AUTRES EVOLUER DE FACON HARMONIEUSE.



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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:47
BALADE A NOISY
 
 
IL Y EN A UN QUI VANTE LES CHARMES DE MARLY GAUMONT
 
J’AURAIS PU FAIRE LA MEME CHOSE POUR NOISY LE GRAND
 
MAIS ICI IL Y A UN MAIRE QUI AULIEU DE NOUS FAIRE VOIR LA VIE EN ROSE NOUS LA REND MOROSE
 
TU CROIS EN LISANT SON MAGAZINE QUE TOUT VA BIEN AT NOISY THE GREAT
MAIS LE MATIN AU LIEU DU CHANT DES OISEAUX J’ENTENDS LE BRUIT DES BULLDOZERS
 
SON CREDO POUR REDORER SON BLASON METTRE DU BETON A TOUT PRIX
MAIS A QUEL PRIX ?
 
BRISER DES VIES ?
JAMAIS DE LA VIE !
 
AUTO SATISFACTION, RIME AVEC ACCUSATIONS ET INTIMIDATIONS
 
NOUS NE SOMMES PAS DES BENI OUI OUI
MAIS DES NOISEENS DECIDES A LUI DIRE NON !
 
 
  
 
Alexandre DUGUY –LOÏ (15 ans)



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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:41
 
 
 
                                                                                              Le 13 janvier 2007
 
 
 
            « Favoriser des logements, oui mais dans le cadre d'une politique maitrisée qui réponde aux besoins des habitants tout en préservant l'équilibre de la ville, son harmonie et sa qualité de cadre de vie ». Mais dans le projet de la ZAC du clos aux biches, il faut tout détruire pour trouver l?équilibre, l'harmonie et une qualité de cadre de vie ?. J'en doute.
Ce n'est pas une opération à échelle humaine et elle ne favorise pas la diversité. Que des appartements !
La ville de Noisy le Grand possède déjà un parc important de logements sociaux et locatifs. La conjoncture actuelle peut rendre nécessaire la construction de nouveaux bâtiments mais la Ville de Noisy le Grand détient déjà de nombreuses parcelles et des terrains en friche, elle peut répondre à la demande de logements sociaux sans exproprier tout un quartier. Il s'agit ici d'une opération immobilière.
De plus, j'imagine ce quartier si le projet voit le jour (plus de 4500 habitants là où il y en avait 150)... insécurité, problème de stationnement et de circulation... condition de transport... Plus aucun cadre de vie, d'harmonie... Ce projet ne profite qu'à la municipalité et à ses promoteurs...
Aucune utilité publique ne rend nécessaire la démolition des maisons de ce quartier.
D'autres solutions sont possible et existe.
J'émets un avis négatif sur ce projet.
 
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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:34
 
                                                                                              Le 10/01/2007
 
 
            J’habite dans un petit immeuble intégré dans un quartier pavillonnaire.
C’est très calme et très plaisant d’y demeurer
Pourquoi M. le maire ne fait-il pas la même chose ? Il peut incorporer les logements sociaux sans démolir les maisons pour ce quartier du clos aux biches. Il y aurait la mixité de population.
Dans la brochure du PLU de notre ville, je n’ai pas trouvé comment ce quartier pourra s’intégrer avec les autres… quelles voiries ?… routes ?…La circulation est déjà un problème à Noisy Le Grand. Comment prévoit-il la masse de voitures supplémentaires qu'engendrera la construction de plus de 1500 logements ?
         L’utilité publique n’est pas démontrée dans son projet. Il s’agit plutôt d’une opération immobilière qui profitera à la commune et à ses promoteurs…
 
         Je me permets de donner un avis négatif sur ce projet.  

        
 
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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:21
Commentaire 1 (DUP ZAC du Clos aux Biches)    
                                                                                         
Noisy-le-Grand, le 15 janvier 2007
 
 
Objet : Enquête d’utilité publique ZAC du Clos aux biches
 
 
Madame, Messieurs les Commissaires enquêteurs,
 
Force est de constater que Noisy-le-Grand compte plusieurs quartiers « sensibles » où l’insécurité règne au quotidien. Les évènements de novembre 2005 sont malheureusement encore dans toutes les mémoires. D’ailleurs Monsieur Pajon, Maire de Noisy-le-Grand, n’avait-il pas appelé l’armée en renfort ? Pourquoi alors en ajouter un de plus ?
Tous ces lieux densifiés, voire sur-densifiés, sont source de mal être pour tous, et notre jeunesseplusparticulièrement. Ne méritent-ils pas autre chose ? Va-t-on poursuivre les erreurs du passé ? 
 
Pourquoi ne pas aménager, restructurer, bâtir sans tout détruire ?
 
Que la municipalité participe, avec l’Etat et la Région, à la restructuration des quartiers qui se sont dégradés (ex : Hauts-Bâtons, Butte Verte, Pavé Neuf, Champy), nous le comprenons, nous l’encourageons même, et bien que le désenclavement de certains d’entre eux est quasi impossible, les efforts et les résultats sont là !
Mais que la municipalité, au travers de la SOCAREN (PDG : M. Pajon, maire de la ville) veuille raser le quartier des Bas Heurts, quartier pavillonnaire, où les habitants ont une réelle qualité de vie, ça ! nous ne le comprenons pas et disons que c’est une ineptie.    
 
Construire 1500 logements dans des bâtiments en forme de barres de cinq ou six étages, plus combles, pour y entasser sur 9ha une population de 5000 à 6000 personnes (près de 10 % de la population de Noisy-le-Grand), ça ! nous ne le comprenons pas et redisons que c’est une ineptie.
 
C’est la qualité de la vie pour tous qui doit s’élever à Noisy-le-Grand, pas la hauteur des immeubles.
 
Autour de Mont d’Est (quartier qui jouxte celui des Bas-Heurts), à l’architecture anarchique, les infrastructures sont saturées. Elles rendent la vie des personnes travaillant et/ou habitant dans ce secteur, épuisante. Aux heures de pointe, qui s’allongent de plus en plus (il n’y a bientôt plus d’heures creuses), l’autoroute A4 et les voies adjacentes sont engorgées, le RER est plus que complet, il faut laisser passer plusieurs rames avant de pouvoir accéder au wagon, et les bus font « du sur-place ». 
 
Concernant ce projet de la ZAC du Clos aux Biches, nous croyons donc plus à une opération financière car, s’il ne s’agissait que de construire des logements sociaux dans des immeubles à taille humaine (et tous les services publics qui en découlent) ceux-ci pourraient être facilement édifiés sur une partie des terrains préemptés (et les pavillons déjà détruits par M. Pajon), ce qui amènerait une évolution progressive et maîtrisée de ce quartier alliant mixité sociale et mixité intergénérationnelle. 
 
Le contre projet initié par l’association de Défense des Bas-Heurts - La Varenne (l’ADIHBH-V) est le résultat de ce qui peut et doit être fait dans ce quartier : de l’humanité et du respect pour tous les Noiséens actuels et futurs.
 
Le manque de logements sociaux en Ile-de-France ne justifie pas de démanteler la vie de plus d’une centaine de personnes en détruisant leur lieu de vie. D’autant que Noisy-le-Grand compte déjà plus de 24% de logements sociaux. Du foncier peut être trouvé, ou libéré, dans des villes n’atteignant pas les 20 % réglementaires (Loi SRU). A Noisy-le-Grand aussi, il reste du foncier : les emprises de l’A103 par exemple dont le projet semble abandonné dans le nouveau dessein du SDRIF, à moins qu’il ne figure à nouveau sur le PLU !!!!!
 
A force de destructions / constructions sans tenir compte de l’avis des administrés, cette ville n’aura plus d’âme. Bien qu’il y ait eu concertation pour les Bas Heurts - comme la loi l’oblige - le maire n’a pas tenu compte des 92% d’avis négatifs exprimés et ceci est très grave pour la démocratie.
De plus, nous ne comprenons pas non plus comment M. le Maire a pu déjà procéder à autant de démolitions aux Bas-Heurts, et ce, avant même de connaître les résultats de l’enquête d’utilité publique ?
 
Nous disons donc :
 
NON aux expropriations des Bas-heurts,
NON à la destruction de ce quartier,
NON à la destruction de ces pavillons qui représentent, pour une majorité, le sacrifice de nombreuses années de travail,
NON au déracinement et à l’anéantissement des vies de ces personnes qui y habitent et dont une majorité d’entre elles y vivent depuis toujours et sont actuellement très âgées.
NON, parce que le maire a passé outre les 92 % des NON exprimés après la réunion de concertation.
NON, parce que les infrastructures et équipements publics actuels sont déjà très insuffisants
NON, parce que cette surpopulation entraînera encore plus d’insécurité et de mal vivre pour tous.
 
Pour toutes ces raisons, qui ne sont pas exhaustives, nous vous demandons, Madame et Messieurs les Commissaires enquêteurs, de ne pas accepter la destruction du quartier des Bas Heurts, qui n’est pas d’utilité publique et de ne pas rééditer les erreurs des années 60/70 dans la construction de cités dortoirs, devenues des ghettos, dont les habitants et la société sont en train de payer le prix fort.
 
Nous vous réitérons notre demande de réunion publique avec présentation du contre projet de l’ADIHBH-V et, surtout, nous vous demandons de ne pas statuer sur ce dossier avant d’avoir pris connaissance de ce contre projet.
Ce sera alors, seulement à cet instant, que vous pourrez décider, en votre âme et conscience, de la destruction ou de l’aménagement de ce quartier.  
 
Sachant votre impartialité et vous remerciant de prendre en compte nos remarques, nous vous prions de croire, Madame, Messieurs les Commissaires enquêteurs, en notre plus profond respect.  
 
 
 
Pour l’ADIHR, 
 
la Présidente : F. Thuin             La Vice-Présidente : G. Labate
 
 
 

 

 Commentaire 2 (POS sur les Bas-Heurts)
 
 
                                                                      
 
Noisy le Grand, le 15 janvier 2007
 
 
 
Monsieur le Président de la Commission d’enquête
 
 
 
 
 
Objet : Mise en conformité du POS sur les Bas-Heurts
 
 
Monsieur le Président,   
 
Dans cette nouvelle zone UJ, une hauteur de façade de 18 m est inacceptable eu égard à l’environnement du quartier de la Varenne et des abords de la commune de Bry-sur-Marne, essentiellement pavillonnaires.
 
De plus, la construction de cette zone UJ formerait un écran qui viendrait s’interposer entre, d’une part, le centre d’affaires « Maille Horizon » et le centre commercial « Les Arcades » , et d’autre part, les Bords de Marne. Cette profondeur de vue des centres d’affaires et commerciaux vers la Marne est indispensable et doit être respectée. Ceci serait contraire aux principes très souvent analysés et retenus dans le futur PLU. Ce barrage architectural briserait la déclivité urbanistique douce qui doit mener à la Marne.
 
Nous demandons donc une diversification et une combinaison des typologies résidentielles, du petit immeuble collectif R+2 / R+3 maximum, à la maison particulière isolée en passant par l'habitat intermédiaire, l'individuel groupé en bande ou en nappe, ou la maison jumelée,…
 
Par ailleurs, nous vous informons que la consultation du dossier d'enquête, sur le Plan Local d'Urbanisme, nous indique la création, sur ce même secteur des Bas Heurts, d'une zone UBa1, autorisant une hauteur de façade de 18 m+ 4 m maximum, soit 22 m ou R+5+ comble.
 
Comment pourra-t-on admettre une telle hétérogénéité dans les futurs documents d'urbanisme?  
 
Pour ces faits et en l’espèce, nous donnons un avis négatif à la modification du POS sur la zone des Bas-Heurts.
 
 
 
Pour l’ADIHR, la Présidente :
 
Françoise THUIN
 
 
                                                                    

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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 14:20
REMARQUES, à l'attention des Commissaires - Enquêteurs,         du 16 janvier 2006           
                                                                                                                  
1 Les caractères particuliers de ce quartier sont sous-estimés.       
                                                                                                                              
      La  ZAC en projet est coupée du territoire de Noisy :                    
           - à l'est, par le talus de la liaison ARCADE- NEUILLY,
           - au nord, par la rue Pierre Brossolette, en sens unique Ouest / Est,
       - au sud, par la zone EPA MARNE, laissée sans urbanisation et projet de viabilisation,
-         en contrebas du futur MAILLE HORIZON, accentué par le passage en tunnel du RER.
-          
    Par contre, cette ZAC en question est:
         - à ouest, en limite immédiate du quartier pavillonnaire de la Ville de BRY sur MARNE
               Ses rues proches ne doivent pas servir de solutions: 
                 - d'accès et de sortie privilégiés vers Paris
                 - de parking aux voitures excédentaires, aux voitures de ses futurs habitants
                                            
      Il n'a pas été bien pris en compte dans les projets exposés:
         - l'accès directs - au centre administratif (Mairie / Centre-ville)
                                      - à la zone ARCADES / MAILLES HORIZON, situé à Noisy
         -  le plan de circulation qui:
                   - Favorise  la circulation vers  l' A4 ,
                   - Permette un accès au sud, vers les quartiers de Noisy et Villiers sur Marne
 
2 La densification 173 logements/ha et / ou  10 465 m2 SHON/ha
 
   - supérieure aux ZAC situées aux portes de PARIS et aux autres quartiers de Noisy
     - conduit à des immeubles de 6 niveaux + Combes   (22 mètres de haut)
        - Plus hauts que ceux du centre de Noisy.
     - sous- estime la capacité de voitures à stationner le long de son  réseau routier
        - 1500 garages privatifs sont prévus. Combien seront utilisés pour leur usage?
       - Seulement 250 places de stationnement, en surface, sont prévues:
            -   60, le long de la rue des Aulnette à partager avec leurs voisins Bryards
            - 130, le long des voies internes ouest/est de la ZAC
            - le reste (60) dans les voies N/S, à prévoir. Cela est trop peu .
 
3 Les accès piétonniers,vers le RER de Noisy et les ARCADES sont utopiques du fait:
 
         - de la déclivité des lieux (de 20 à 34 mètres)
          - de l'éloignement relatif de la zone.
         Se poser la question, et des réponses seront trouvées:
 
Pourquoi les 250 000 m2 de bureaux d'Horizon II proposés par EPA MARNE, il y a plusieurs années, n'ont pas trouvé preneur à ce jour? Dans la réalité, le marché serait-il aussi florissant que ce que veut bien le dire le Maire de Noisy? Réponse: NON.
 
Le projet de cette  ZAC se doit:
 
    - d'inclure les aménagements de la zone EPA MARNE (Zone dite MAILLES HORIZON)
         - pour des équipements mixtes  (Tertiaire et Habitats mélangés)
 
    - d'être intimement lié au périmètre d'études du Quartier de la Varenne, déjà voté en décembre 2005:
          - pour respecter les "cheminements vers la Marne" depuis MAILLES-HORIZON,
          - pour aménager la circulation dans la partie Nord de la ZAC projetée,
-         pour éviter de passer en venant, de Noisy Centre, devant l'école de la Varenne.
-            
    - de respecter.
            - les habitants noiséens vivants actuellement dans ce quartier.
            - les résidents de la commune limitrophe, en terme:
                  - de circulation et de stationnement automobile
-         d'urbanisme
-          
     - d'assurer une mixité
-         Habitat (grands et petits logements) et Activités tertiaires
 
       - Aménager et densifier en gardant ses habitants,
               en particuliers les personnes âgées, mais aussi les autres.
 
       - Mettre en place une concertation, pour trouver une solution acceptable et raisonnée
 
       - Cesser d'être une opération commerciale au détrimentdes habitants y résidant
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20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 13:52
Le 20 janvier 2007
 
 
 
            Je descends d’une vieille famille de Noisy Le grand et j’y ai toujours vécu. Je maudis le jour où notre Maire actuel sur son solex est tombé amoureux de notre ville ( il aurait mieux fait comme tous les jeunes de tomber amoureux d’une fille). Il veut détruire ma maison, mon quartier pour y construire des immeubles qui ne profiteront même pas aux noiséens et aux personnes démunies mais à des promoteurs.
            Je suis consciente qu’il faut construire des logements sociaux mais son projet ne comporte que 30 % de ceux ci. La ville compte déjà plus que le quota exigé par l’état. La commune peut construire ce type de logements sur les terrains qu’elle possède ou sur des parcelles non bâties, sans démolir et détruire tout un quartier. Cela présenterait l’avantage de la mixité, pas d’insécurité et une urbanisation et une densité contrôlée.
Si ce projet se réalise, comment les gens voyageront-ils ? J’emprunte tous les jours le RER A pour me rendre à mon travail et celui-ci est déjà saturé. Le réseau routier est, lui aussi, impraticable et rien n’est prévu pour pallier l’arrivée massive de plus de 5000 habitants là où il y en avait une centaine. Quant au cadre de vie : sur le projet figurent des bâtiments R+4, mais la demande de mise en conformité du POS et le PLU prévoit des hauteurs bien plus importantes. Il y aura surdensité : 6000 habitants sur 8 hectares avec tous les inconvénients que cela engendre.
La notion d’utilité publique ne peut être invoquée ici. Aucune raison de démolir et de mettre à la porte des habitants qui habitent ce quartier depuis très longtemps, brader leurs souvenirs, leur vie pour enrichir quelques promoteurs choisis.
Mon oncle a été exproprié lors de la construction de la ligne du RER A mais dans son cas il s ‘agissait d’une démolition qui avait vraiment une utilité régionale. Ici non …
Il existe d’autres solutions qui allieraient la construction de logements sociaux et le maintien des existants. Ce quartier garderait un caractère harmonieux et humain, en alternant pavillons, petits immeubles et n’engendrait pas les problèmes liés à la surdensité…et préserverait le cadre de vie.
Ce projet existe, il a été élaboré par des étudiants et professeurs de l’école d’architecture de la Villette.
Je m’oppose donc au projet élaboré par Monsieur le Maire qui ne présente aucun des critères nécessaires à l’intérêt général.


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16 janvier 2007 2 16 /01 /janvier /2007 22:22


Enfin urbanisons les structures territoriales existantes
et
refusons la logique de la table rase sur les Bas Heurts
 
 
Il y a quelques mois, lors des concertations sur le PLU, Monsieur le Maire nous indiquait que le PLU était la traduction du projet urbain d’une ville. Il exprimait une vision partagée de l’évolution de la ville et de son avenir pour les 15 prochaines années.
 
Partagée avec qui ?... Sur le projet Bas Heurts, 92% des Noiséens étaient contre ce projet au moment de la concertation d’octobre 2004 ! Partagée avec qui ?... Dans un premier temps nous savons qu’EPA-MARNE a voté contre le PLU de Noisy-le-Grand ! La traduction urbanistique de ces divergences de point de vue c’est que nous sommes en présence de deux ZAC, l’une municipale et l’autre d’état, non coordonnées, auxquelles s’ajoutent une spécialisation de fonction très discutables ; tous les logements d’un coté, tous les bureaux de l’autre. C’est ce que Monsieur le Maire appelle dans sa communication : « assurer une continuité urbaine harmonieuse, favoriser la transition du cadre bâti, faire évoluer le tissu pavillonnaire entre Mont d’Est et les bords de Marne, en cheminant par des liaisons douces au travers des Mailles Horizons et des Bas Heurts ». Des mots, rien que des mots ! C’est une ineptie grotesque.
 
Aujourd’hui, la Loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement mobilise de la ressource foncière pour la réalisation de logements et permet de faciliter la réalisation d’habitations sur les terrains publics. En conséquence, il ne serait pas nécessaire de détruire les Bas Heurts ! Utilisons les 14 ha de Mailles Horizon appartenant à l’Etat : elles sont en friche depuis la création de la ZAC de l’extension du CUR en 1988. Utilisons donc cette opportunité dans le cadre d’une vraie réflexion conjointe entre les pouvoirs publics. Ainsi, une réelle volonté politique permettra une continuité urbaine harmonieuse et un accompagnement du développement économique des Mailles Horizons.
 
Nous demandons à Messieurs les Commissaires Enquêteurs d’initier cette alternative, au lieu de raser les Bas Heurts.
 
Par ailleurs, si Noisy le Grand veut vraiment soutenir une politique du logement social accessible aux plus démunis, il faut que les loyers soient modestes. Pour que les loyers soient modestes, il faut que les bailleurs sociaux construisent sur du foncier mis à disposition par l’Etat puisqu’il est maintenant communément admis que l’Etat possède des réserves foncières importantes, comme à Noisy-le-Grand par exemple : ZAC du Clos d’Ambert, 24 000 m², ZAC de l’extension du CUR, 250 000 m² (source ACTEP, décembre 2006), et autres,…
 
Dans le cas contraire, la politique mise en place par Monsieur le Maire soutien le marché de l’habitat accessible et de la promotion immobilière en mettant à la disposition des promoteurs, un environnement de qualité au pied des coteaux de la Marne, mais sûrement pas le vrai logement social. Voilà la réalité, et cela il souhaiterait le réaliser au détriment des résidents des Bas-Heurts qui seraient expulsés, et bien NON, Monsieur le Maire !!!...
 
Enfin, la municipalité veut développer l’activité économique en construisant encore 350 000 m² de bureaux supplémentaires dans les prochaines années, qui symboliseraient l’attractivité de Noisy le Grand ? Donc, de poursuivre la consommation de foncier alors qu’elle pourrait réaliser des logements sur ces terrains. Mais il faut savoir que ce marché des bureaux est complètement atone à Noisy-le-Grand, comme dans tous les secteurs de Marne la Vallée. Depuis l’an 2000, Marne la Vallée dispose d’un stock de bureaux neufs d’environ 100 000 m² (source EPA MARNE, décembre 2005), cela ne marche pas ! Les villes porteuses actuellement sont Montreuil, Bagnolet, La Plaine St Denis et autres grace à la présence du Métro et du Boulevard Périphérique. Alors, posons-nous la question de savoir s’il faut encore persister dans ces mêmes erreurs !
 
Par ailleurs, 35 000 m² de bureaux de seconde main ne trouvent pas preneur actuellement à Noisy-le-Grand (source ACTEP, décembre 2006).
 
En conclusion, les friches disponibles de l’Etat sur Mailles horizon doivent maintenant conduire à une mobilisation de ces ressources foncières pour la réalisation de zones mixtes habitats / activités de bureaux et autres, en renonçant à détruire le quartier des Bas Heurts. Messieurs les Commissaires Enquêteurs, faites en sorte que les pouvoirs publics s’engagent sur une approche d’ensemble de ces deux ZAC, dans une logique d’intégration, en éradiquant le zoning fonctionnel et territorial.



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