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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 21:45
A Madame Ségolène Royal,
 
 
 
 
            Nous avons trouvé dans notre boîte aux lettres votre bulletin d’information locale du Noiséen socialiste.
Habitants du quartier des Bas Heurts depuis 1975, nous ne méprisons pas l’intérêt collectif, mais nous refusons la notion d’utilité publique de ce projet, qui consiste à déplacer des résidents pour les remplacer par d’autres. Nous ne sommes pas des pions !
 
Notre maison est le fruit de sacrifices consentis pendant des années et nous pensons avoir le droit d’y vivre tranquillement. L’association créée pour la défense de nos « intérêts particuliers » est apolitique et comprend des personnes de toutes tendances.
Des terrains sont libres sur le territoire de Noisy, sans détruire tout un quartier et perturber gravement la vie de personnes souvent âgées et Noiséennes depuis longtemps.
 
La solidarité doit jouer dans les deux sens et nous constatons que, sans état d’âme, le groupe socialiste décide de l’avenir des Noiséens (envoyés d’office en maison de retraite pour les anciens).
 
Faire partie d’une association, non partisane pour défendre son cadre de vie, n’est pas faire preuve d’opportunisme électoral, ce qui ne semble pas être votre cas.
 
 
     Ginette Blavier
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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 19:50
Emmanuel et Béatriz GILLES de la LONDE                                 Bry sur Marne, le 24 janvier 2007
40 rue du regard *
94360 BRY sur Marne                                              à                      

*
* nous sommes situés       
   à l’angle de la rue   
   des Aulnettes soit à   
   20 mètres du projet !
Monsieur PIERRE CHAROLLAIS

Président de la Commission d’Enquête
 
Monsieur JEAN PIERRE FOUCAULT      
Madame MARYSE LOUSTHE
Monsieur MICHEL MAURICE
Membres de la Commission d’Enquête
DUP - ZAC CLOS AUX BICHES - NOISY
 
 
Monsieur le Président, Madame, Messieurs les membres de la Commission,
 
 
Vous trouverez ci-joint une analyse sur le dossier d’enquête visant à déclarer ou non l’utilité publique pour la ZAC des Bas Heurts dite « Clos aux Biches ».
 
Ce document vise notamment à souligner les impacts très importants de ce projet sur le quartier de la Garenne à BRY SUR MARNE.
 
Pour l’ensemble de ces raisons, nous émettons un AVIS EXTREMEMENT DEFAVORABLE A LA DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE.          
CE PROJET N’A AUCUNE UTILITE PUBLIQUE, IL EST DE NUISANCE PUBLIQUE !
 
Côté Bry sur Marne nous exigeons que le dossier d’enquête soit totalement repris pour prendre en compte les impacts que les Bryards vont subir et propose des solutions concrètes, financées et étudiées dans le détail pour limiter ces impacts.
 
Nous ne pouvons pas accepter que demain nous fassions face à un front tout béton (même coloré) de 22 mètres de haut en lieu et place des pavillons. Il est certain que le cœur de l’îlot Perdrigé mérite un aménagement mais la hauteur doit rester raisonnable et surtout être progressive.
 
A cet effet les pavillons sur la rue des Aulnettes doivent être IMPERATIVEMENT MAINTENUS et à la suite quelques petits collectifs R+ 1 / R + 2 maximum doivent les jouxter, quitte, plus au cœur de l’îlot, à pousser jusqu’à R+2 / R+3.
 
Côté Bry sur Marne nous réclamons également que nos biens soient estimés avant et après projet. Il est très probable que la très forte densification proposée fasse perdre une grande valeur à nos habitations.
 
En vous remerciant par avance de prendre en compte nos arguments et dans l’attente des éléments de réponse de la part de la Mairie de Noisy le Grand, veuillez croire, Monsieur le Président, Madame, Messieurs les membres de la Commission, en l’assurance de nos salutations les plus distinguées
 
 
 
 
 

 
DUP SUR LA ZAC DES BAS HEURTS DITE CLOS AUX BICHES
 
L’IMPACT DU PROJET SUR LE QUARTIER DE LA GARENNE A BRY
 
 
 
 
1) LE PERIMETRE
 
-         un nouveau périmètre (B) a été décidé  sans avoir été défini au départ ni inclus dans la concertation préalable. Il est évoqué que ce périmètre est issu de la concertation préalable : c’est un argument totalement fallacieux.
 
 
 
2) MISE EN ŒUVRE ET INTERFERENCE AVEC LE PLU
 
-         le projet est présenté sous la forme d’une révision du POS alors que la procédure d’adoption du nouveau PLU (plan local d’urbanisme) est en cours. C’est mettre la charrue avant les bœufs car les ZAC doivent être conformes au PLU : pourquoi dans toutes les communes de France les projets sont bloqués tant que les PLU ne sont pas adoptés et pourquoi à Noisy le Grand tous les régimes dérogatoires sont autorisés ?
(cf. convention SOCAREN pages 5et 6 + dossier d’enquête pages 103 et 104)
 
-         d’autre part, au vu du programme énoncé (détail page 23 du dossier d’enquête), comment la procédure retenue peut-être une simple mise en compatibilité du POS à l’occasion de la DUP ? Au vu de l’ampleur du projet cela impose une révision complète du POS. La loi SRU ne l’accepte plus car elle impose dans ce cas l’adoption d’un PLU.
 
 
 
3) INTERFERENCE DE LA ZAC AVEC LES AUTRES PROJETS EN COURS
 
-         le projet est lancé alors même que l’aménagement du reste de la zone est en cours de définition - école de police et lycée international – une étude d’impact globale auraient pu soulever d’autres problèmes et par cela imposer des aménagements et des installations complémentaires sur l’ensemble de la zone pour limiter les impacts côté Bry sur Marne. Les ruissellements importants venant du Mail horizon et qui ont des conséquences fortes sur les Bas Heurts à Noisy et la Garenne à Bry sur Marne, ne seront pas traités par le dossier de la ZAC : c’est une ineptie en matière de cohésion de l’action publique !
 
 
 
4) LA FOLLE DENSITE DU PROJET
 
à titre de rappel le site A devrait accueillir 6 000 habitants sur une surface de 86 895 m² soit une densité de 690 habitants à l’hectare … (575 hab./ha sur une base de 5 000 pers)
 
 
 
 
C’est 1/3 de la population de Bry sur Marne ou la population de Gournay sur Marne concentrée sur moins de 9 hectares !
 
En comparaison, la densité de ces deux villes est la suivante :
- Bry : 45 habitants/hectares (15 066 habitants répartis sur 335 ha)
- Gournay : 35 habitants/hectares (5 921 habitants répartis sur 168 ha)
 
Même Vincennes, la ville la plus dense de France, est à 244 habitants/hectare !
 
Est-ce donc pour cette raison que l’enquête qui se déroule en ce moment en Mairie de Noisy le Grand sur le PLU prévoit que la future zone pourra accueillir du REZ DE CHAUSSEE + 5 ETABLES + COMBLES : soit construire des immeubles de 22 m de haut ?
 
Cela veut-il dire que dès la mise en œuvre du PLU en novembre 2007, le projet pourra être porté à environ 1 800 logements ?
 
UNE TELLE DENSITE EST INACCEPTABLE AU VU DE L’ENVIRONNEMENT URBAIN AVOISINANT COMPOSE DE PETITS PAVILLONS  
 
-         Il aurait vraiment été nécessaire que simultanément à l’enquête sur la DUP des maquettes ou des axonométries soient présentées sur le projet retenu : ainsi nous comprendrions comment autant de logements pourront tenir dans aussi peu de m²
 
-         De plus avec une telle densité et un apport massif de population nouvelle, ce projet va générer des problèmes urbains en son sein qui vont très vite déborder sur le quartier avoisinant qui ne demande qu’à RESTER PAVILLONNAIRE et PAISIBLE !
 
 
 
5) LA NEGATION DE L’HISTOIRE DU QUARTIER
 
-         Il est à dénoncer également la négation du caractère historique du quartier : on doit exiger le maintien du nom historique des BAS HEURTS. Pourquoi tout raser ? Il faut compléter l’urbanisation inachevée en respectant les caractéristiques de ce quartier.
 
 
 
6) ETUDE D’IMPACT INCLUSE DANS LE DOSSIER D’ENQUETE : LA Négation DES VOISINS à SAVOIR LA PRÉSENCE DU QUARTIER DE LA GARENNE A BRY
 
 
ALORS QUE LE PROJET JOUXTE LE QUARTIER DE LA GARENNE A BRY :
- le dossier d’enquête occulte totalement la présence de ce quartier avoisinant
- comme par miracle il ne dit rien sur les conséquences du projet sur ce quartier de Bry
- tout est fait comme si un mur aérien et souterrain séparait les deux quartiers :
         aà aucune incidence pour l’assainissement qui déjà pose problème aujourd’hui !         bà aucune incidence pour Bry pour la circulation, les voitures passerai par Noisy !
         cà aucune incidence pour le RER de Bry puisque tous iraient au RER de Noisy !
a / b / c : TOUT CELA EST ARCHI FAUX ! !
a-    BRY EST TRÈS CONCERNÉ PAR LES PROBLÈMES D’ASSAINISSEMENT :
 
-   le quartier déjà saturé par le ruissellement des sources venant du Mail Horizon
-   le RER de Bry est régulièrement inondé du fait des eaux usées de Noisy le Grand, ce ne sont pas 6 000 nouveaux habitants qui vont améliorer la situation.
-   un dénivelé de 2,5 % est prévu (14 m de la rue des Bas Heurts à la rue Brossolette) : est-ce suffisant pour capter et réguler les flux attendus ?
-   l’usine d’assainissement de Noisy le Grand est en sous capacité : sa modernisation en cours est-elle basée sur une population de Noisy à 100 000 habitants ?
 
b-    BRY EST TRÈS CONCERNÉ PAR LES PROBLÈMES DE CIRCULATION :
 
PAGE 144 DU DOSSIER D’ENQUETE IL EST DIT TEXTO
« LES DYSFONCTIONNEMENTS OBSERVES AUJOURD’HUI S’ACCENTUERONT AVEC L’URBANISATION DE LA ZAC ! »
 
-   page 143 : l’accès au Mont d’Est par la rue Montaigne sera-t-il suffisant pour absorber un trafic estimé à 1 000 véhicules par heure de pointe le matin et 760 le soir (n’est pas sous estimé pour une population attendue de 5 à 6 000 habitants ?)
-   page 144 : il est dit les véhicules sortants de la ZAC iront rejoindre l’Autoroute A4 uniquement par Noisy via le boulevard Brossolette et le RD 75
          C’est une INEPTIE D’Y CROIRE ! LES VEHICULES IRONT AU PLUS
           COURT EN PASSANT PAR BRY (rues François de Troy et Léon Menu)
-   le dossier d’enquête ne propose aucune solution de circulation pour Bry !
-   page 93 : 15 accidents graves en 5 ans – conséquences du développement ?
-   page 144 : le trafic attendu boulevard Clémenceau – Brossolette est de 6 000 véhicules par jour – c’est très important dans le contexte actuel du secteur de saturation du pont de Neuilly et de l’A4
 
c-     BRY EST TRÈS CONCERNÉ PAR LES PROBLÈMES DE TRANSPORTS :
 
-   page 144 : le dossier évoque la présence de lignes bus
 MAIS LE RER DE BRY SUR MARNE EST TOTALEMENT OCCULTE ! ! !
-   page 99 : le système SK est évoqué pour rejoindre le RER de Noisy : il ne servira pas au quartier car il est plus haut et plus éloigné que la gare de Bry - les nouveaux habitants prendront le RER à BRY déjà très fortement saturé le matin et le soir
-   Peu de trains s’arrêtent à Bry, la RATP fera t-elle alors arrêter plus de train à Bry ?
-   l’impact sur le parking RER de BRY est dramatique car il est déjà totalement plein. Sa capacité de 180 places gratuites est nettement insuffisante pour une grande partie des 6 000 noiséens supplémentaires qui utiliseront le RER : la ville de Noisy le Grand doit financer son extension ou prévoir son propre parking sur son territoire.
 
7) AUTRES IMPACTS EVOQUES DANS LE DOSSIER D’ENQUETE :
-         page 53 : si des études de sols démontrent [ce qui est très probables vu la nature des terrains] la nécessité de fondations profondes, le projet va connaître des surcoûts compensés par une surdensification pour équilibrer le projet
 
 
-         page 75 : l’emprise au sol d’un bassin de 1 420 m3 comme bassin de rétention des eaux pluviales va encore réduire fortement les très faibles espaces verts disponibles
 
 
-         page 135: on ne peut pas dire que les effets du projet sur le relief seront nuls (2.1.1) et idem les effets sur l’hydrologie et l’hydrogéologie (2.1.2)
 
 
CONCLUSION :
 
-         page 150 : LE PROJET OSE PRESENTER DES DEPENSES LIEES AUX ESPACES VERTS, ET AUX RESEAUX COMME DES DEPENSES LIEES A L’ENVIRONNEMENT ! ! !
 
-         CE SONT DES DEPENSES DE BASE DANS UNE ZAC !
 
 
 
-         MAIS LES AUTEURS DU DOSSIER SONT HONNETES :
 
AUCUN BUDGET N’EST PREVU POUR LIMITER LES IMPACTS EVOQUES CI-DESSUS ET POURTANT ILS SONT EXCESSIVEMENT IMPORTANTS
 
 
CELA DEMONTRE BIEN QUE L’UTILITE PUBLIQUE NE PEUT PAS ETRE PRONONCEE SUR CE DOSSIER
 
 
-         LE PROJET EST A REVOIR TOTALEMENT :
 
SEULE UNE ETUDE D’IMPACT SERIEUSE, COMPLETE ET INCLUANT LE QUARTIER AVOISINANT DE LA GARENNE ET LES PROJETS EN COURS SUR MAIL HORIZON PERMETTRA DE VERIFIER L’EVENTUELLE UTILITE DU PROJET
 
 
 
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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 23:20
                                          Noisy le Grand le : 03/02/2007
 
 
 
Messieurs les Commissaires Enquêteurs
 
 
J’ai décohabité de Toulouse à l’âge de 20 ans. En 2007 je suis toujours en décohabitation et heureux de vivre à Noisy le Grand. Je suis triste pour cette jeunesse Noiséenne qui veut décohabiter de chez ses Parents, pour rester à Noisy le Grand. Aujourd’hui, en deux heures de TGV vous traversez la France, en deux heures d’avion vous traversez l’Europe, et certains jeunes voudraient rester à Noisy. Ils sont malheureusement en dehors de la réalité. Ils sont en dehors du marché de l’emploi. Je comprends mieux pourquoi nous ne pourrons jamais résorber le chômage. Au non de l’Intérêt général, pourquoi ne pas aussi allouer une prime aux jeunes qui restent à Noisy le Grand. En fait, le gros avantage de rester à Noisy le Grand, c’est d’apporter tout les dimanches chez Papa et Maman, le sac de linge sale.
 
A ce jour, je ne suis pas à la tête d’une famille monoparentale, depuis 37 ans je suis régulièrement marié, avec deux enfants. Je suis triste pour les familles monoparentales, mais qui puis-je, qu’elle est ma responsabilité ?
 
De 1970 à 1976, mon premier appartement fut à Bobigny, Cité de l’Etoile, chez le bailleur Emmaüs.
 
De 1976 à 1985, mon second appartement fut à Noisy le Grand, aux Hauts Bâtons, toujours chez Emmaüs, nous n’étions pas envieux et étions très heureux.
 
Après avoir pratiqué l’ascenseur social, c'est-à-dire pour moi, 13 ans de cours du soir, du samedi et du dimanche, au Conservatoire National des Arts et Métiers pour préparer un diplôme d’Ingénieur, je suis devenu primo accédant à 38 ans, en faisant l’acquisition d’un terrain de 250 m² ou j’ai eu le bon sens paysan de faire construire un petit pavillon à proximité de deux RER, d’un Centre Commercial, de l’autoroute A4 et de la Marne. Les mêmes raisons qui président aujourd’hui aux destinées du « Développement Durable » et qui tendraient à vouloir spolier mes biens.
 
Au nom de l’intérêt général, ma vie professionnelle fut totalement dédiée à la Formation Professionnelle des jeunes et des adultes. Membre de l’Equipe de France des métiers sur quatre Olympiades, Président du Meilleur Ouvrier de France en Soudage, j’ai beaucoup contribué pour que le monde de la formation forme des oeuvriers (et non des ouvriers).
 
Depuis 18 mois, je suis à la retraite après 42 années d’activité dans l’industrie privée, avec une retraite calculée sur mes 23 meilleures années. Mais, encore au nom de l’intérêt général, je contribue à payer les retraites des régimes spéciaux qui sont déficitaires, et qui eux, ont une retraite calculée sur les 6 derniers mois.
 
 
 
Aujourd’hui, manifestement, à la lecture des propos de certains Noiséens qui prêchent la bonne parole sous un parasol sur le marché de Noisy le Grand le dimanche matin, je serais un nanti des Bas Heurts. Je serais bien pourvu, je serais riche, je serais un profiteur et un exploiteur. C’est abject et je pèse mes mots, ça me glace le sang lorsque ces Messieurs parlent de petits intérêts particuliers, alors que c’est le résultat du travail d’une famille et de toutes les familles sur toute une vie de travail et de sacrifices.
 
Nous chasser de chez nous, contre notre gré, alors que certains y vivent depuis plus de 50 ans, ce n’est pas de l’humanisme, c’est de l’exil. C’est une autre triste époque de la vie Française.
 
Notre société roule complètement sur la tête. Comme disait Descartes, «  lorsqu’ un panier de pommes contient trop de pommes pourries, il faut totalement renverser le panier, puis les examiner une à une ». Oui, nous en sommes là, il faut renverser le panier de la société, de nos jours l’intérêt général vient trop bousculer les libertés individuelles des citoyens, c’est détestable.
 
Sur les Bas Heurts, je ne réclame pas la charité, je réclame la justice, non à ce projet pharaonique.
 
Alain Cassé
 
 
 
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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 22:15
Contre le projet !

Je m’oppose au projet des bas heurts.
Il y a suffisamment d’immeubles à Noisy.
Pourquoi vouloir toujours plus de gens concentrés sur s
i peu de place ?
Sincèrement
 
Yvette et Jacques Nanteau
Noisy le Grand


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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 22:12

Pas bien, Monsieur le maire !

Il est inimaginable qu'en 2007 un élu de la Nation puisse prendre des décisions d'urbanisation identiques à celles qui ont conduit jadis des tas de quartiers à la faillite sociale !
Monsieur le Maire, ce n'est pas bien et surtout pas beau ce que vous êtes en train de faire.

Alain THIRIOT -  ex habitant du 93


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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 19:33
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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 19:25
LES AMBIGUITES DU RENOUVELLEMENT URBAIN DU " CLOS AUX BICHES"
Effet d'annonce, continuité ou rupture ?
 
 
Le terme "renouvellement urbain" a été introduit en France dans le titre de la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain", du 13 décembre 2000, dite Loi SRU. Jusque-là, les opérateurs utilisaient d'autres expressions telles que "rénovation, reconstruction, réhabilitation, restructuration, reconstruction de la ville sur la ville, etc "….Aujourd'hui, ni le terme, ni la rhétorique du renouvellement urbain n'ont été repris par la loi BORLOO d'orientation et de programmation, d'août 2003.
 
Par ailleurs, le Schéma Directeur du Secteur 1 de Marne la Vallée, de novembre 2002, mentionne, lui, que le quartier des Bas Heurts-La Varenne est destiné à une "restructuration urbaine", comme le précisait M. Michel Miersman sur le registre, afin d’argumenter sa démonstration.
 
Alors, en ce qui concerne la ZAC du Clos aux Biches, s'agit-il seulement d'une innovation de vocabulaire ou bien d'une pratique nouvelle? Jusqu'ici, sous d'autres dénominations, le renouvellement urbain était largement pratiqué pour des opérations de Démolition-Reconstruction, dans des périmètres confiés à des aménageurs, concernant alors essentiellement les friches industrielles et militaires, mais aussi les zones résidentielles qualifiées d'obsolètes. Ce qui n'est absolument pas le cas du quartier pavillonnaire des Bas Heurts.
 
L'arrivée de la Loi d'Orientation Foncière de 1967 sur les ZAC, a introduit d'autres dispositions qui ont modifié les pratiques de la rénovation urbaine. Tout spécialement, le financement des opérations devant dégager suffisamment de ressources, en optimisant la rente foncière, pour financer l'essentiel des équipements publics. Cette logique d'équilibrage du bilan entre les recettes et les dépenses, aurait conduit à privilégier les opérations qui étaient "dans le marché", et donc, de façon sélective, la rénovation des secteurs urbains à fort potentiel de revalorisation.
 
Et bien nous y voilà, Monsieur le Professeur d'Economie, Maire de Noisy le Grand, il fallait nous le dire directement, plutôt que de faire valoir de pseudos arguments fallacieux sur les familles monoparentales, la décohabitation des jeunes et les logements sociaux!
 
 Dualité et paradoxes.
 
Toutefois, la réalité du renouvellement urbain semblerait ainsi proposer un double régime de renouvellement :
 
-     L'un, qui concernerait des opérations labellisées sur des secteurs d'habitats sociaux ou dégradés, ainsi que les friches urbaines, qui seraient considérées comme "hors marché", avec des soutiens financiers de l'Etat. A Noisy le Grand nous connaissons bien ce type de renouvellement urbain, puisqu’il s’agissait de la fameuse opération Grand Projet de Ville (GPV), relative aux quartiers préoccupants du Pavé Neuf, du Champy et autres. Aujourd’hui, l’ANRU s’est substitué à ce mode de financement, mais nous manquons de recul pour valider l’opportunité de telles opérations de Démolitions-Reconstructions.
 
     L'autre, qui concernerait des opérations qui mettraient en œuvre le renouvellement urbain, dans une logique de "retour sur le marché immobilier". Ainsi, elles ont une capacité supérieure à attirer des investisseurs pour les financer, puisque situé à proximité des transports en commun. Ces opérations doivent offrir des perspectives de profits, aux investisseurs que l'on veut attirer, et aux futurs propriétaires que l'on souhaite associer. Il faut dégager des plus-values, qui pourront alors ultérieurement dédommager les acteurs publics de leurs investissements faits à perte, pendant la première phase. C'est exactement le fonctionnement de la SOCAREN dont M. Michel Pajon est le PDG, à Noisy le Grand. Pour ce « théoricien à la doctrine socialiste » du renouvellement urbain, seule l'approche économique est à prendre en considération.
 
Voilà pourquoi Ms. Pajon et Miersman souhaiteraient, sous couvert d'une compatibilité avec le Schéma Directeur du Secteur 1 de Marne la Vallée, pratiquer la méthode violente de la table rase sur les Bas Heurts. A une opération de restructuration urbaine, ils substituent un processus de Recyclage - Revalorisation, au détriment des résidents des Bas Heurts-La Varenne. C'est détestable, politiquement scandaleux et antidémocratique.
 
En fait, pour être bien clair sur le mécanisme des Bas Heurts, cette opération de ZAC du Clos aux Biches a été clairement conçue dans une logique d'aménagement et de produits pour le marché immobilier. C'est la raison pour laquelle des acteurs privés, en particuliers des investisseurs, y joueraient dans le futur un rôle essentiel. Non, Messieurs les Commissaires Enquêteurs, il n'y a pas ici d'Intérêt Public.
 
Rupture ou continuité.
 
Et bien oui, M. le Maire, nous refusons cette rupture, cette approche qui favoriserait le rôle des promoteurs immobiliers, ces logiques de marché et ces changements d'usages radicaux. Si nous avions un PLU digne de ce nom, un projet urbain d'aujourd'hui doit s'inscrire dans la continuité, il ne peut ignorer qu'il regarde des populations, avec leurs joies, leurs bonheurs, leurs difficultés et leurs souffrances.
 
La Loi BORLOO se situe plutôt dans cette logique de la continuité urbaine, en privilégiant les quartiers sociaux et une approche sociale des problèmes, plutôt que sur le renouvellement de l'agglomération. Ms. Pajon et Miersman, il faudra revoir votre copie, sur les Bas Heurts, vous avez tout faux ! Renouvellement urbain n'est pas synonyme de renouvellement social à Noisy le Grand
 
En conclusion, les résidents des Bas Heurts se situent plutôt dans la continuité d’une densification progressive et maîtrisée, plutôt qu'en rupture d’un processus qui a pour seul fondement la négation de l’histoire de leur quartier.
 
 
Noisy le Grand le : 31 janvier 2007


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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 19:11
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
 
  
Notre maison, nous y vivons depuis presque dix ans et nous avons enfin réussi à en faire ce que nous souhaitions : un lieu de vie chaleureux pour nos enfants et nous.
Nous ne l’avons pas choisie par hasard. Le quartier est calme et pavillonnaire. Les enfants se rendent à pied au collège, en 3mn et le lycée se situe à la même distance, avec un enseignement de qualité. Le RER est à 12 mn à pied et rejoint le cœur de Paris en 15 mn, ce qui facilite grandement nos trajets professionnels. Effectivement, l’un de nous travaille à Vincennes et l’autre à Nation, ce qui limite les temps de transport. Les commerces (centre commercial, commerces de proximité) sont rapidement accessibles en voiture et nous rejoignons les grands axes routiers en quelques minutes.
 
Au fil du temps, cette maison, nous l’avons arrangée à notre goût. Nous l’avons personnalisée en y passant des jours et des jours de travail, par nous-mêmes, à l’intérieur, à l’extérieur, selon nos moyens financiers et avec toute l’énergie que nous pouvions y consacrer.
Nos enfants ont grandi ici, ils y ont construit chacun leur réseau d’amis et ce sont leurs racines qui s’y trouvent. Ils construisent leur personnalité dans la stabilité afin de devenir des adultes équilibrés. N’est-ce pas le souhait de tous les parents ?
Et nous, adultes, nous participons à une vie de quartier, nous avons tissé des liens avec nos voisins et les personnes agées environnantes afin qu’elles se sentent moins seules. Ainsi, chacun a une place et un sentiment d’exister auprès de « l’autre ».
 
Et voilà que la commune exige notre départ, qu’elle brise sans aucun respect tout ce que nous avons patiemment mis en place!
Que sommes-nous donc ? Des pions que l’on prend, que l’on déplace, que l’on jette quand ils gênent ?
 
Ce quartier est habité par de nombreuses personnes âgées, qui ont tout construit ici : vies de famille, liens sociaux, habitudes de suivi médical... Les faire partir représenterait un véritable déracinement, une perte de repères qui peut s’avérer fatale pour les plus âgées d’entre elles.
Il comporte aussi des familles avec des enfants, comme nous, qui ont bâti leur vie sociale, familiale et professionnelle sur cet espace choisi, qui y tiennent et qui souhaitent poursuivre leur chemin ici.
Il comporte aussi des gens qui ont travaillé toute leur vie pour aménager leur maison, et qui, maintenant, parviennent à leur retraite l’esprit un peu tranquille, avec comme fruit de tous leurs efforts cette maison dont ils sont si fiers, dans laquelle ils espèrent pouvoir se reposer et poursuivre une vie paisible.      
Détruire la vie de toutes ces familles qui se sont investies, chacune à sa manière, dans leur maison pour permettre à des investisseurs immobiliers de dégager des profits financiers, tout en avançant la promesse de logements sociaux ! Comment ose-t-on appeler cela un « projet » ? Surtout quand on analyse un des précédents « projets » de la mairie, à proximité du centre ville, qui a entrainé en « urgence » des expropriations, des départs de personnes agées, pour aujourd’hui être devenu… un parking…payant !! Quelle crédibilité et quelle confiance peut-on avoir désormais dans les « projets » immobiliers de la municipalité !!
 
Nous sommes conscients que notre quartier ne peut être maintenu tel qu’il est aujourd’hui, et qu’il est nécessaire de l’aménager pour répondre aux nombreux besoins de logement en Ile de France. Nous y sommes d’ailleurs totalement ouverts : sur cet espace de 9 hectares que représente la ZAC du Clos aux Biches, il y a de nombreux espaces libres qui sont tout à fait aménageables en petits immeubles collectifs, en pavillons de ville, tout en respectant les habitations des résidents actuels…
Cette conception requiert une réflexion, une concertation, une volonté de respecter les habitants en place tout en répondant à la densification de population. Cela n’a jamais été discuté. Tout a été imposé ! Un aménagement bien pensé permettrait de réaliser une mixité d’habitations, une mixité sociale qui correspond aux grandes lignes politiques d’aujourd’hui. Et non pas de tout détruire pour réaliser un ghetto fermé, avec des façades de 18m de hauteur, sans âme, source de violence et de dégradations rapides : réalisations d’il y a 25 ans… qui ont montré tous les violences et le mal de vivre qu’elles engendrent ! Le temps des « cités » est heureusement révolu ! Alors, comment peut-on adhérer à un projet qui ne propose que cela : 1500 familles sur 9 hectares…c'est-à-dire près de 6000 personnes… Réfléchissons à la concentration que cela représente… Cela fait froid dans le dos de penser à la circulation, au stationnement, à l’afflux au RER, à l’écoulement des eaux, au désoeuvrement des jeunes du fait de l’emplacement excentré, à l’arrivée de tous ces nouveaux lycéens au lycée Evariste Galois déjà saturé où des préfabriqués doivent être installés cette année…
 
L’Ecole Nationale d’Architecture de la Villette, par le biais de l’Association de Défense des Intérets des Habitants des Bas-Heurts-la Varenne (ADIHBH-V), s’est penchée sur le problème avec une réflexion intéressante, proposant des idées actuelles, humaines et très réalisables, qui peuvent tout à fait servir de base à un projet alternatif. Alors, regardons de plus près, analysons les propositions, réfléchissons avant de parvenir à des solutions extrèmes et inefficaces à long terme, de destruction totale.
 
La société bouge en permanence et la vie est faite de décisions judicieuses et réfléchies, de progressions, d’évolutions, d’améliorations mais pas de « on casse tout et on recommence ». C’est impossible. Il ne s’agit pas d’un jeu de « Légos ». Ce sont les enfants qui imaginent cela dans leurs jeux, mais pas des adultes responsables.
 
                        Anne-Chantal Gouyette


Monsieur le Commissaire Enquêteur,
 
 
   En Ile de France, aujourd’hui, le besoin de logements est une évidence à laquelle il convient de répondre. Pour cela, toute la région doit y participer, et nous sommes prêts à le faire dans notre quartier des Bas-Heurts à Noisy-le-Grand, mais pas n’importe comment. Et surtout pas en cautionnant le projet municipal d’une force destructrice radicale et totalement incohérent dans le cadre d’un projet de ville équilibré.
Ou est la place de l’Homme dans ce projet dévastateur ?
 
   Je refuse le diktat municipal qui consiste à faire table rase de tout un quartier pour y élever des barres d’immeubles sans âme de 20 mètres, voire 22 mètres de hauteur, pour y entasser 5000 ou 6000 personnes, dans un espace de 9 hectares.
Un tel projet, non précis, nébuleux dans sa présentation, ne répond pas aux attentes de ses habitants, ne préserve pas l’équilibre de la ville, son harmonie et la qualité de son cadre de vie.
 
Ce projet municipal ne répond pas à la loi du marché immobilier, mais répond tout à fait à celle du profit immobilier : maximum de mètres carré sur minimum d’espace, et à quel prix ? Sachez que le mètre carré se négocie actuellement aux alentours de 4000 euros en centre ville.
 Vu le site des Bas-Heurts, avec tous les avantages qu’il comporte (RER ligne A, écoles, collège, lycée, centre commercial, facilité d’accès aux autoroutes…), les prix pratiqués à la vente seront-ils accessibles à des familles disposant du SMIC voire moins ? A quelles catégories sociales seront destinés ces appartements, hormis le pourcentage de logements sociaux prévus ?
 
A Noisy-le-Grand, le taux des logements sociaux avoisine les 25% de la totalité du parc immobilier et répond donc à la loi en vigueur. Ce pourcentage comprend un grand nombre de logements inoccupés. Pourquoi ne pas les utiliser ou les réhabiliter si besoin au lieu de détruire l’habitat moyen existant du quartier des Bas Heurts?
Pourquoi la Municipalité veut-elle à tout prix élever un ghetto urbain sur le site des Bas-Heurts, et renouveler ainsi les erreurs du passé (concentration, incivilités, délinquance…)  ?
Des terrains vierges existent à Noisy-le-Grand permettant de réaliser des ensembles à taille humaine.
Par ailleurs, Noisy-le-Grand n’est pas la seule commune en Ile de France à devoir s’impliquer pour atteindre les objectifs fixés par la loi. Elle y contribue déjà largement…
 
Il est vrai que notre quartier doit évoluer pour participer à la demande grandissante de logements.
En respectant le tissu existant, un autre projet peut être mis en place avec la construction d’immeubles à échelle humaine : petits collectifs, ensemble de maisons de ville, ce qui permettrait une mixité architecturale et sociale en harmonie avec les pavillons en place.
Dans cet esprit, le contre projet émanant de l’Ecole Nationale d’Architecture de La Villette à Paris, préserve l’existant et permet aux familles et personnes âgées de continuer à vivre dans leur cadre habituel, évitant le traumatisme induit par le projet municipal imposé.
 
De fait, la municipalité ne met-elle pas « la charrue devant les bœufs » ?
Quid de la voierie ? de l’assainissement ? du stationnement ? des transports ? des services publics ? des établissements scolaires avec effectifs complets et sans nouvelles structures envisagées ?
 Rien de tout cela n’est prévu si ce n’est  une Police Municipale qui vient de voir le jour ! Serait-ce une anticipation à l’insécurité de ce futur quartier ?
 
 Devant cette politique municipale de rupture, la devise de la République Française est bafouée, et au nom de quels intérêts ?
Lors de la création de la ZAC du «  Clos aux Biches » 92% d’avis négatifs ont été émis mais non pris en compte, où  se situe la démocratie participative ?
L’aménagement d’un quartier est : une concertation entre élus et citoyens, une réflexion en commun, des réunions de quartier (inexistantes aux Bas-Heurts), des concessions de part et d’autre pour faire évoluer les projets, et non un écrasement sous les coups d’engins pour le rayer de la carte.
 
 
                                   Bertrand Gouyette         
          



Monsieur le Commissaire Enquêteur,
 
 
Le POS proposé par la Municipalité favorise la densification à outrance, le bétonnage et la spéculation. Pour cela, nous nous y opposons avec vigueur, notamment dans notre quartier des Bas-Heurts, aujourd’hui déclaré ZAC du « Clos aux Biches ».
 
Dans ce quartier, un classement UJ serait substitué aux zones UG et UB actuelles, permettant une hauteur de construction de 18m de façade.
Nous entendons préserver une cohérence de construction dans ce quartier, majoritairement pavillonnaire. Il est donc excessif de vouloir y construire des immeubles R + 4 + combles et nous y sommes totalement opposés.
Diversifier l’habitat entre le pavillon individuel, les maisons de ville groupées en bandes, les petits immeubles collectifs de 2 ou 3 étages nous paraît beaucoup plus adapté à la population, à la qualité de vie et à l’évolution durable de la commune.
 
De plus, nous relevons une incohérence entre le PLU (enquête en cours actuellement) qui autoriserait un classement en zone UBa1 de 22m (18m + 4m) et le POS qui, lui, propose un classement UJ de 18m de façade. Ce sont 2 documents officiels, soumis à avis de la population de la commune, en même temps, et qui ne proposent pas les mêmes éléments d’appréciation ! Comment voulez-vous que les Noiséens comprennent les objectifs, en aient une idée claire alors que la Municipalité elle-même n’est pas homogène dans ses propositions !  
 
 
                                 Anne-Chantal et Bertrand Gouyette          





Monsieur le Commissaire Enquêteur,
 
Un Plan Local d’Urbanisme est un projet global censé harmoniser le paysage urbanistique d’une commune, répondre aux besoins de ses habitants et préparer la ville de demain.
Que se passe-t-il à Noisy-le-Grand ? Il y pousse des immeubles comme des champignons, n’importe où, dès que se libère un terrain, de façon totalement hétérogène, au gré des préemptions et des investisseurs « autorisés ».
Nous nous élevons contre cette urbanisation à outrance et sans réflexion directrice permettant d’installer une harmonisation urbanistique et sociale dans la commune.
 
Le quartier des Bas-Heurts, aujourd’hui objet de la ZAC « du Clos aux Biches », passe d’un classement « zone pavillonnaire » en quartier UBa1, c'est-à-dire autorisant des constructions avec des façades d’une hauteur de 22m (18m + 4m).
Le pas franchi est gigantesque et nie complètement le tissu des habitations qui le constitue. La municipalité souhaite en faire une enclave densifiée à outrance, sans aucune harmonie, où l’on entasse la population.
Nous demandons pour ce quartier que soit respectée une diversification modérée des habitations : entre le pavillon, la maison de ville et le petit collectif, de façon à en conserver un agencement logique et cohérent.
 
L’avenir de la ville nous concerne.
Aujourd’hui, il se construit sans concertation, à coup d’expropriations sans projet de ville cohérent. De nombreux quartiers sont touchés par la multiplication des périmètres d’études, source d’inquiétude pour les Noiséens qui s’interrogent pour leur avenir alors que ces futurs développements devraient faire l’objet d’une adhésion collective pour faire évoluer la commune en douceur.
 
  
                                                       Anne-Chantal et Bertrand Gouyette  


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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 22:20

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28 janvier 2007 7 28 /01 /janvier /2007 16:17
APRES 65 ANS DE VIE DANS LE QUARTIER, UN SAGE VOUS ADRESSE SON BILLET D'HUMEUR ET DE MEMOIRE SUR LES BAS-HEURTS.
_____
 
En lisant les observations de certaines personnes qui ont fait l'effort de venir témoigner, je me permettrai de faire les remarques suivantes:
 
Les résidents des BAS-HEURTS:
 
Volontairement j'emploie cette dénomination qui correspond à la vérité et à l'histoire des lieux qui n'est pas usurpée, comme l'est LE CLOS AUX BICHES, certes beaucoup plus poétique.... et peut être plus vendeur pour une future commercialisation.
A BRY sur MARNE existait ce lieu-dit, très proche de Noisy, mais pas à NOISY-le-GRAND.
        Pour les motifs exposés ci-dessus, c'est de l'usurpation d'identité.
 
  •      ne sont pas des nantis
 
    Comme on veut le laisser croire en affirmant qu'ils ne veulent pas partager avec
       les "sans-logis" ou ceux qui, tout simplement, souhaitent se loger ou acquérir 
       un logement.
 
  •      sont les héritiers
  
De 2 ou 3 générations de travailleurs laborieux, qui ont connu aussi des situations dramatiques et les accidents de la vie, qu'il ne faudrait pas occulter:
          - Les conflits mondiaux (14/18, 39/45), et pour certains la guerre d'Algérie,
          - Les graves conflits sociaux,
          - Les problèmes de logements, ravitaillement 
          - Qu'ils ont vécu les problèmes de mal vivre, dans les périodes difficiles de leur vie .....
 
  •    sont les héritiers de gens, qui:
 
          - étaient obligés de travailler 6 jours sur 7, 60 heures et plus par semaine.
          - vivaient dans de mauvaises conditions de travail, de logement, de salaire.
                À Paris, en Province, à l'étranger (Italie, Espagne, Portugal .....)
          - étaient économes, se privaient pour acquérir un morceau de terrain.
          - courageux, venaient passer leurs dimanches pour:
                         - cultiver leurs légumes pour améliorer leur ordinaire,
                         - construire un abri de jardin,
                         - passer leurs congés, avant 39/45
          - au retour de captivité pour beaucoup, ont continué d'économiser pour:
                 - construire leur habitation principale,
                 - élever dignement leurs enfants et petits-enfants
                 - penser à leurs vieux jours et les vivre paisiblement.

Les résidents des
BAS-HEURTS,                                                                 
 
          - ne sont pas des égoïstes, comme certains l'écrivent,
         - sont issus et imprégnés de la valeur de travail de leurs parents,
         - acceptent de partager leur "bien vivre" à Noisy le Grand.
 
  •     veulent:
 
          - une urbanisation à l'échelle humaine,
          - que l'on respecte leur habitation, leur travail...
          - être les interlocuteurs de la municipalité dans le projet d'urbanisation.
          - accueillir, intégrer des gens qui ont un besoin d'humanité.
         
  •     acceptent:
 
     - 100 % de logements sociaux, (les 450, 30 % de 1500) que l'on peut très bien construire, dans le périmètre des BAS-HEURTS, entre leurs maisons, sans destruction en les respectant.
          - une viabilisation de leur quartier, qui leur a été refusée, par toutes les municipalités passées, depuis 30 ans.
 
  •     refusent:
 
      - Une opération immobilière au seul profit des intérêts financiers
          des promoteurs immobiliers,
           - Une densification immobilière sans âme, faite par des technocrates,
               pour satisfaire les ambitions de pouvoir de l' Edile de la ville.
           - Une Enclave sans issue, vers le réseau routier et autoroutier proche,
              en respectant le quartier résidentiel proche de Bry qu'ils envient.
           - Les arguments de l'urbaniste, auteur du projet, qui a répondu à
               une commande des Autorités de la Ville et l'a satisfaite.
           - De voir une friche de 14 hectares à leur porte, qui va continuer
               de les narguer.
          
-
la Demande d'Utilité Publique de ce projet municipal
              qui ne satisfait que des intérêts particuliers.
 
 
Observations n° 2 du 17 janvier 2007
Nicole et Guy LECLANCHER
 38 rue du Regard
 94 360 Bry sur Marne


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